6 octobre 2016

Féminisme : les femmes en affaires

De nos jours, chaque fois qu’on entend ou prononce le terme « féminisme », on marche sur la corde raide. Surtout lorsqu’on est un homme et qu’on veut en parler ouvertement. On ressent le besoin de peser chacun de nos mots et d’être très prudent. Qu’à cela ne tienne, je ne suis pas prudent, je ne pèse pas mes mots et je m’assume. Ode aux femmes!

Le pourquoi du comment

J’ai décidé de surmonter cette crainte à l’égard du féminisme. J’en parlerai donc à ma façon selon ma conception d’un terme trop souvent galvaudé.

Tout d’abord, voici une petite capsule linguistique! On définit le féminisme comme, « Une doctrine qui fait la promotion des droits des femmes et de l’importance de leur rôle dans la société, mouvement qui milite en faveur des droits des femmes. »

Il y a quelques jours, ma mère est venue de Charlevoix pour passer quelques jours à Montréal… Je vais être franc, elle est venue pour m’aider avec ma comptabilité. Les chiffres et moi, ça n’a jamais fait très bon ménage. Pendant ces quelques jours, j’ai pu converser avec elle à propos de choses que nous n’avions jamais vraiment abordées. Des sujets qui, dans un certain sens, n’avaient pas vraiment besoin d’être verbalisés, mais qui, une fois mentionnés, m’ont fait prendre conscience de certains éléments marquants de mon parcours. Les raisons qui m’ont poussé à me lancer à mon compte, mes inspirations, ce qui me pousse chaque jour à travailler encore plus fort, mais surtout d’où me viennent cette drive et cette force de caractère.

Féminisme… Égalité

Pendant une discussion avec ma mère, elle me disait qu’elle était fière de moi et qu’elle et mon père me soutenaient à 110 %. Sur le coup, le réflexe que j’ai eu a été de me dire que c’était ce que tous les parents disent à leurs enfants et que l’amour inconditionnel joue pour beaucoup dans ces encouragements.

Ce n’est que plus tard dans la soirée que ça m’a frappé. Ces encouragements viennent également des yeux de ma famille qui me voit travailler fort et réussir. Si je suis en mesure de faire ce que je fais, je le dois à ma mère et à toutes les femmes que j’ai côtoyées en grandissant. Ne vous méprenez pas, je dois beaucoup à mon père et je l’admire. C’est lui qui m’a appris à ne jamais avoir peur de mes émotions et à ne jamais me décourager.

Mais cette drive entrepreneuriale me vient de ma famille, une famille purement matriarcale : deux grands-mères que je n’ai jamais vues plier devant un homme ; des tantes, des cousines, une sœur et des amies que j’ai toujours vues prendre les commandes et affirmer leur force de caractère. Des femmes qui n’ont jamais eu peur du succès. Dans ma famille, tu ne te mets pas en travers de leur chemin, tu t’assois et tu écoutes. 😛

La bonne génération

Je me trouve plutôt chanceux. J’ai la chance d’être né dans une génération qui, bien qu’il reste encore du travail à faire, ne tolère pas les inégalités entre les sexes.

Bien que ma famille soit loin de moi, j’ai la chance d’être inspiré quotidiennement par des femmes de différents milieux.

Je ne dis pas que je n’ai jamais été inspiré par des hommes, mais, au fond de moi, j’ai toujours trouvé que les femmes possédaient un mérite plus grand. Il est clair que le jugement n’a pas de sexe, nous vivons dans une société où la critique est constante. Mais pour moi, les hommes vivent un peu plus à l’abri de certaines critiques ou certains jugements. Il n’y a pas une journée qui passe sans que je voie sur mon fil d’actualité Facebook des textes écrits par de talentueuses journalistes qui racontent les critiques et jugements dont elles sont victimes, parce que justement elles refusent de se taire.

Mon admiration pour ces femmes vient de là : de ce refus de se taire, de toute cette affirmation de soi, du pouvoir qu’elles construisent jour après jour et des actions qu’elles prennent au quotidien pour renverser la vapeur et créer l’égalité.

Mon mot de la fin aujourd’hui : des excuses. À toutes ces femmes, je m’excuse. Je m’excuse pour mon sexe et pour les hommes qui se sentent diminués par votre réussite. Si ces hommes se sentent inférieurs, c’est qu’ils n’ont tout simplement pas ce qu’il faut…

Sur ce, je m’en vais lire « #Girlboss »!

Auteur de l’article

Restez branché en vous inscrivant à notre liste! Entrez votre courriel ci-dessous.
     
Stay up to date by subscribing to our list! Enter your email below.
     
Stay up to date by subscribing to our list! Enter your email below.
     
Restez branché en vous inscrivant à notre liste! Entrez votre courriel ci-dessous.